En visite à Cajarc vous découvrirez un patrimoine naturel exceptionnel, son plan d'eau, base nautique sur le Lot, un patrimoine religieux, l'Eglise St Etienne, La Capelette, la chapelle des Mariniers, la Maison de la Charité, le couvent, un patrimoine architectural, la maison de l'Hébrardrie et un patrimoine insdutriel, le moulin de Coïmbre.

 

 

Un plan d'eau exceptionnel

Depuis la réalisation par EDF, en 1946, d'un barrage hydroélectrique sur la rivière Lot, Cajarc se trouve bordé d'un magnifique plan d'eau de plus de 3 km de long sur près de 100 m de large, particulièrement propice au ski nautique puisque "considéré comme l'un des meilleurs plans d'eau sur rivière en France".

Il a connu une grande notoriété par l'organisation de manifestations exceptionnelles de motonautisme : Championnat de France et Championnat du Monde en 1970.

Actuellement plusieurs types d'activités y sont pratiquées : promenade, pêche, aviron, ski nautique, jet ski, canotage, ce qui laisse à chacun le choix de ses activités sur une berge arborée et propice au sport comme à la détente.

 

 

L'Eglise Saint Etienne

Au XIIième siècle, une hostie miraculeuse était vénérée dans l'église. Dans la seconde moitié du XIIIième siècle, un cajarcois, Aymeric d'Hébrard de la famille de Saint-Sulpice, évêque de Coïmbre, fit restaurer entièrement l'église. Pendant les guerres de religion on s'acharna sur les édifices religieux et au cours des siècles  l’église devait subir de nombreuses mutilations et transformations. Les derniers gros travaux sont datés d'entre 1875 (avec la création d’un chœur semi-circulaire, d’une sacristie, d’un portail monumental au sud et une ouverture des rues autour de l’édifice) et 1881 avec l'installation de l'orgue. C'est en 1928 qu'on vit l'aménagement de la chapelle dédiée à la bienheureuse Annette Pelras, cette cajarcoise née le 16 juin 1760 et montée sur l’échafaud à Paris le 17 juillet 1794 pour avoir, comme quinze de ses sœurs de congrégation, refusé de renier sa foi. Dès le parvis, on peut apercevoir une statue de Saint Roch invitant les pèlerins et cheminants sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle à prendre un peu de repos sous ses voûtes. 

 

 

La Capetelette

...ancienne chapelle de lépreux. En 1321, les lépreux, accusés d’avoir empoisonné les fontaines, furent brûlés vivant dans la léproserie construite derrière cette chapelle. Aujourd’hui il ne reste que le chœur de la chapelle. Consolidé, il devint en 1954 "Notre Dame de la Paix" par la volonté du curé doyen de Cajarc (le chanoine Corbeille) et à ce titre fit l’objet d’une procession du 15 août pendant de nombreuses années.

(extrait de Cajarc 1900 par B. Mirabel, P. Roux, J Borzo)

 

 

La Chapelle des Mariniers

... située sur les bords du Lot au chemin de la Ségalière. Construite entre le XIVième  et le XVIième siècle elle est dédiée à Sainte Marguerite. Le clocheton ajouté au XIXième  a disparu aujourd'hui. Son chevet en forme d’étrave a été réalisé pour résister aux crues

(extrait de Cajarc 1900 par B. Mirabel, P. Roux, J Borzo)

 

 

La Maison de la Charité

... ancien couvent et école libre de jeunes filles, la Maison de la Charité créée en février 1829 fut désaffectée en 1798. Lors de cette désaffectation, la chapelle est séparée du corps principal du bâtiment. Elle est aujourd'hui devenue l'Office de Tourisme

(extrait de Cajarc 1900 par B. Mirabel, P. Roux, J Borzo)

 

 

Le couvent

...construit au XVIIième siècle, propriété du Marquis de Mirepoix, le bâtiment fut occupé par la congrégation des clarisses (ou Mirepoises) qui y tinrent pensionnat de jeunes filles. Il fut propriété de  M.Claude Duphénieux, maire de Cajarc de mai à juillet 1800 puis de 1820 à 1826,  qui  ajouta deux ailes au bâtiment. (non visitable) 

(extrait de Cajarc 1900 par B. Mirabel, P. Roux, J Borzo)

 

 

La maison de l'Hébrardie ...

...(sise en centre bourg - non visitable) est ce qu'il reste de l'ancien palais de la famille Hébrard de Saint-Sulpice. Ce petit château du 13ème siècle est situé dans la rue centrale dont le tracé suit celui d'une ancienne voie Gallo- Romaine qui menait les voyageurs de Figeac à Limogne. C'est autour de cet édifice que s'organisa et se développa le bâti de la cité qui prit le nom de Caïac, puis Caïarc et enfin Cajarc.

Au XVIIIième siècle le palais, abandonné, a servi de carrière de pierres et a en partie disparu. Il en subsiste un bâtiment rectangulaire de deux étages élevés sur sous-sol qui peut avoir servi de galerie de communication réunissant des constructions qui ont été détruites. La façade sur la cour est percée, au premier étage, de quatre fenêtres trilobées. L'étage inférieur possède trois fenêtres géminées datant du XIIIième siècle. La façade sur rue possède également, à l'étage, deux fenêtres géminées. Un cellier perpendiculaire au bâtiment se prolonge sous la cour. Il est voûté en berceau brisé renforcé par des arcs doubleaux. Sous le bâtiment se trouve une cave voûtée en berceau brisé. Les fenêtres sur cour de l'édifice ont été classées au titre des Monuments historiques le 6 mars 1924.

 

 

Le moulin de Coïmbre

Sous le nom de « Moulin de las Carrieyras ou de Carceiriers », le moulin de Coïmbre (à 4 meules) appartenait à Aymeric d'HEBRARD de Saint Sulpice, évêque de Coïmbra, au Portugal, né à Cajarc en 1240, dans une famille de chevaliers.  Précepteur du jeune roi du Portugal, Denitz, l’évêque emmène pour le service de sa maison de nombreux compatriotes, surtout de Crégols. Il arrose Cajarc de ses largesses, construit le moulin, la maison de l’Hébrardie, restaure l’Eglise Saint Etienne et aide à la restauration du prieuré du Val de Paradis à Espagnac Sainte Eulalie, au bord du Célé. Il fit don du moulin à son neuveu Gaillard en 1295. Le moulin prit par la suite un nom rappelant approximativement le siège épiscopal : - Coembre, - Columbre, - Combres. En 1350, le moulin fut attaqué par une troupe en armes aux ordres de Balaguier; les portes furent enfoncées, les meules brisées et l’outillage jeté au Lot. Il y eut riposte du maître du moulin, Raymond Ebrard, sur les possessions de Balaguier et le moulin de Salvagnac. Deux ans plus tard, en 1352, le moulin et la tour de « Combres » étaient gardés par les hommes des consuls de Cajarc contre les Anglais. En 1482, ce même moulin est décrit comme « une grande forteresse pour ce qu’il y a une tour voûtée et "carnellée" et toute la maison du dit moulin est environnée de écarnelux et de baboarxé, de grosses fortes murailles. En 1496, le Lot en crue endommagea  plusieurs moulins dont celui de Coïmbre.

En fin du XIXème siècle, le moulin écrase les phosphorites extraites à Prajoux sur le Causse de Cajarc. En 1942, il est détruit. Seule la tour subsiste. On se sert de l’écluse pour établir l’usine électrique.